Test Ecoflow Stream Ultra & AC Pro : l’autonomie électrique n’a jamais été aussi simple
Le sujet du stockage d’énergie résidentiel est en plein boom, et je dois bien avouer que ce domaine est extrêmement passionnant ! Chaque mois voit arriver une nouvelle innovation pour pousser le stockage d’énergie toujours plus loin et nous aider à atteindre l’autonomie électrique. Bien sûr l’intelligence artificielle n’y est pas étrangère, et la solution dévoilée aujourd’hui en tire bien sûr les avantages. Cette fois c’est au tour de Ecoflow, acteur de référence dans le domaine, qui a lancé deux nouvelles stars : l’Ecoflow Stream Ultra et l’Ecoflow Stream AC Pro. Deux solutions qui n’apportent pas juste un peu plus de stockage photovoltaïque dans le salon, mais risquent bien de piquer la vedette à tous les onduleurs classiques qui traînent dans les placards. C’est parti pour la présentation !
Déballage des Ecoflow Stream Ultra et Ecoflow Stream AC Pro
Vous connaissez cette petite excitation à l’ouverture d’un colis high-tech ?

Ici, elle est clairement au rendez-vous. Les cartons des Ecoflow Stream Ultra et Stream AC Pro, assez massifs mais bien protégés, inspirent déjà confiance dès la première manipulation. Pas de fioritures, mais des compartiments bien pensés et une organisation millimétrée.

Première étape, on découvre LA star : la batterie en elle-même. Et là, surprise, l’encombrement est bien moins imposant que ne le laissaient présager les photos.

La Stream Ultra comme la Stream AC Pro sont conçues sur une base verticale, à la silhouette élancée. Un design totalement différent de ce dont nous avait habitué le fabricant, mais qui permet de prendre moins de place au sol.

Elles affichent un design clairement industriel mais discret, avec des finitions en plastique mat de très bonne facture, rehaussées de touches métalliques.

C’est robuste, c’est dense (plus de 20 kg chacune quand même), mais la prise en main se fait en douceur grâce à des poignées ergonomiques moulées dans la masse, bien larges, placées aux extrémités supérieures. Pratique quand on veut déplacer la bête du salon au local technique sans se casser le dos.

Le format reste étonnamment compact : comptez environ 45,8 cm de haut pour moins de 29 cm de profondeur sur l’Ultra, carrément logeable sous un plan de travail ou dans un cellier moderne, même si, soyons honnête, on a forcément envie de l’exposer un minimum histoire de frimer devant les amis électro-accros.

En façade, c’est la sobriété qui domine : un large bandeau d’état à LED (le fameux « statut en 3 coups d’œil » !), ultra-lisible, qui indique la charge, le flux d’énergie, et diverses alertes. Les connectiques sont toutes regroupées, parfaitement identifiées pour éviter toute mauvaise manipulation, avec un capotage ou un système d’obturation sur les prises AC pour plus de sécurité.

Côté connectique justement, l’Ecoflow Stream Ultra fait fort. On retrouve :
- Deux prises secteur type E/F avec protection enfant, intégrées proprement dans la façade, avec un espace suffisant pour les prises coudées ou volumineuses.
- Un port d’entrée solaire dédié, qui peut accueillir jusqu’à quatre branchements indépendants (avec des connecteurs bien identifiés et verrouillables).
- Une prise secteur via un cordon propriétaire, pour l’injection de l’énergie dans la maison
- Un interrupteur général, au clic bien franc, comme on aime (impossible de le louper dans le noir lors d’une panne).
La Stream AC Pro, de son côté, reprend exactement la structure et le design de l’Ultra, avec, subtilité notable, l’absence de ports d’entrée solaire. À la place, on trouve un port secteur renforcé pour la recharge, et un port d’extension prévu pour la mise en cascade d’autres batteries Ecoflow ou la connexion à un écosystème tiers. Le reste est identique : mêmes prises, même bandeau LED, même accessibilité.

Dans le carton, Ecoflow n’a pas lésiné sur les accessoires. Chaque box renferme :
- Un jeu complet de câbles : secteur robuste (surdimensionné par rapport à la conso réelle), rallonges adaptées, et câble de mise à la terre.
- Un kit de fixation murale ou au sol, avec visserie et chevilles (si vous êtes du genre à vouloir fixer votre batterie comme un radiateur, Ecoflow a tout prévu).
- Un manuel multilingue superbement illustré. Mention spéciale pour les schémas de branchements, lisibles par tous, même un lundi matin.

À l’arrière, on constate la présence de multiples ailettes de refroidissement, parfaitement intégrées. L’absence de ventilation mécanique bruyante, remplacée ici par un système passif, est immédiatement perceptible après mise sous tension : on est dans le silence total, même lorsqu’on pousse la batterie dans ses retranchements.

Un petit détail : la présence de patins antidérapants, larges et solides, assure une très bonne stabilité à l’ensemble, pratique quand le sol n’est pas parfaitement plat ou lors de manipulations un peu brutales.

Côté branding, les logos Ecoflow sont apposés discrètement sur les deux modèles, pas d’effet « grosse pub » mais juste ce qu’il faut pour afficher la fierté d’une techno premium.

Bref, en déballant les Stream Ultra et AC Pro, on ressent immédiatement le soin apporté à chaque détail, des accessoires qualité pro au design général pensé pour l’utilisateur qui veut brancher, déplacer, installer, tout ça sans se poser mille questions. Ecoflow frappe fort sur cette partie : pas juste une batterie, mais bel et bien un objet qu’on expose et qu’on manipule avec plaisir. Perso j’adore ce changement de design !
Comparatif technique et différences entre l’Ecoflow Stream Ultra et AC Pro
Sous le capot, les deux batteries jouent la carte du duel très serré. Toutes deux adoptent la chimie LiFePO4 (LFP pour les intimes), gage de longévité (au moins 6 000 cycles avec 70% de capacité restante). Elles sont toutes les deux équipées d’un onduleur hybride 1 200W pour alimenter deux prises AC, mais c’est sur les entrées et la souplesse solaire que l’Ecoflow Stream Ultra prend l’avantage.

La Stream Ultra propose quatre entrées solaires MPPT, pour avaler jusqu’à 2 000W de panneaux photovoltaïques (4x500W). Elle peut même grimper à 3 200W d’entrée via micro-onduleurs compatibles. L’AC Pro, elle, ne gère pas l’entrée solaire directe : elle se la joue module d’extension, idéale si vous voulez pousser la capacité en réseau ou si vos panneaux solaires ont déjà leur propre micro-onduleur intégré. Pour les travaux pratiques : en combinant jusqu’à six batteries (AC Pro ou Ultra), on monte à 11,52kWh de stockage et à une puissance cumulée qui commence à donner des sueurs froides à votre abonnement EDF.

A noter que les deux modèles proposent une fonction d’auto-boost, histoire de grimper provisoirement jusqu’à 2 300W en sortie sans faire sauter le compteur. Parfait pour le pic d’un démarrage de pompe à chaleur ou le coup de fouet d’un aspirateur récalcitrant.
Tableaux synthétiques des caractéristiques principales
| Modèle | Capacité | Entrées solaires | Puissance AC continue | Puissance AC crête | Poids | Dimensions | Indice de protection | Garantie |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ecoflow Stream Ultra | 1,92kWh | 4 x 500W (MPPT) | 1,200W (2x AC) | 2,300W | 23kg | 255x458x284mm | IP65 | 10 ans |
| Ecoflow Stream AC Pro | 1,92kWh | Aucune | 1,200W (2x AC) | 2,300W | 21.5kg | 255x458x254mm | IP65 | 10 ans |
Configuration des Ecoflow Stream Ultra et Ecoflow Stream AC Pro
On entre ici dans la partie facile. Franchement, pour quelqu’un habitué à jongler entre routeurs wifi récalcitrants et modules domotiques, la configuration des Ecoflow Stream Ultra et Stream AC Pro, c’est du gâteau… Mais rassurez vous, pour les autres ce ne sera pas très difficile non plus. Ecoflow a vraiment pensé ses produits pour le grand public.
Dès qu’on installe la batterie à son emplacement (salon, cellier ou planqué sur le balcon), il suffit d’attraper un smartphone et de lancer l’application Ecoflow. Là, grosse surprise : la détection automatique opère en Bluetooth si la batterie est sous tension.

On renseigne le Wifi à rejoindre (en 2,4Ghz), on leur donne un nom, on les place dans une pièce (ou installation), et on procède aux mises à jour s’il y a.

En moins d’une minute, les deux modèles apparaissent dans l’appli, avec toutes les caractéristiques à portée de clic : état de charge, flux d’énergie, historique, réglages avancés.

Le branchement de la Stream Ultra commence par le raccordement des panneaux solaires. Les connecteurs solaires MPPT sont clairement identifiés.

Fiche mâle, fiche femelle, clic, impossible de se tromper. Les borniers sont protégés par des capots souples : zéro risque de mal faire, même si on manipule les câbles avec des mains de bûcheron. On peut aller jusqu’à quatre panneaux, en mono ou multi-orientations, pour une flexibilité optimale. Ensuite, la prise secteur : elle se connecte comme un banal appareil électroménager. Vraiment rien de sorcier.

Côté Stream AC Pro, c’est le mode plug-and-play qui domine. On attrape le câble secteur, on le branche sur une prise domestique et voilà, la batterie est déjà opérationnelle. Aucun branchement solaire à prévoir ! Là, l’accent est mis sur la simplicité maximale pour celles et ceux qui veulent juste profiter du stockage et du report de charge sans modifier leur installation existante. Honnêtement, c’est le rêve pour l’utilisateur qui ne veut pas toucher aux panneaux ni calculer des voltages à la main.

Au lancement, l’application demande de sélectionner le mode d’utilisation : il y a le classique « stockage et restitution automatique » pour profiter à fond de l’autoconsommation, mais aussi la gestion intelligente en fonction des horaires, de la météo ou même du prix du kWh (l’appli communique avec le marché électrique Nord Pool ou Epex Spot pour charger/décharger au meilleur moment si on le souhaite). On peut également créer ses propres scénarios, par exemple pour ne décharger la batterie qu’entre 18h et 22h, ou pour ne s’activer que les jours où la météo promet du soleil.

Bien sûr on retrouve la gestion automatique via le compteur Ecoflow, ou Shelly, comme nous avons déjà vu lors de tests précédents. Cet appareil permet de détecter automatiquement la consommation ou la surproduction d’électricité, ce qui permet ensuite au système Ecoflow de s’adapter en conséquence.

L’application fourmille de petites options qui font la différence : paramétrer un seuil de sécurité pour ne jamais descendre sous 20% (super utile pour garder une réserve, type alimentation du frigo en cas de coupure), activer/désactiver la fonction “auto-boost” pour balancer un pic de 2300W sur les appareils gourmands, ou même surveiller à distance ce qu’il se passe à la maison lorsque vous êtes en vadrouille. Et il est bien sûr possible de recevoir des notifications push à chaque événement clé (début de charge, basculement en secours, pics de consommation…).

La bonne surprise, c’est que tout ce paramétrage reste ludique : on n’a jamais l’impression de devoir passer un diplôme d’ingénieur en énergie renouvelable pour mettre le système en route. Pour ceux qui aiment jouer à fond la carte de l’optimisation, le module IA Oasis (optionnel et payant, certes, à 69€ par an, mais avec 3 mois offerts pour tester) s’appuie sur la météo, les consommations prévisionnelles et le tarif dynamique pour ajuster en temps réel la recharge/décharge. Avec ce module, on se sent un peu comme le chef d’orchestre invisible des flux électriques domestiques !



Besoin d’aller encore plus loin ? La configuration multi-batterie (jusqu’à 6 unités reliées en série) se fait en quelques minutes : l’application propose un guide pas à pas pour jumeler les modules supplémentaires, gérer leur priorité de charge et équilibrer les flux entre les différentes Stream. Et l’interface est franchement intuitive : un tableau de bord permet de tout visualiser d’un coup d’œil, avec la possibilité d’agir sur chaque batterie individuellement. Pratique quand une seule batterie alimente la cave et l’autre se consacre au bureau, par exemple.

Dernier détail, mais pas des moindres : la mise à jour logicielle. Les deux batteries reçoivent fréquemment des updates pour corriger des bugs ou ajouter de nouvelles fonctions ; tout ça se fait “over the air”, en WiFi, sans aucun câble à brancher.
Bref, de la première connexion au paramétrage avancé, la configuration des Ecoflow Stream Ultra et Stream AC Pro, c’est une promenade de santé qui donne envie de creuser tous les recoins de l’appli… quitte à y passer un peu plus de temps que prévu, juste pour le plaisir de tout superviser comme un pro.
Retour d’utilisation : l’épreuve des faits, à la maison et au quotidien
On a beau éplucher les fiches techniques et passer des heures à lire des tests de labo, rien ne remplace le choc de la vraie vie. Autant dire que les Ecoflow Stream Ultra et Stream AC Pro se sont frottées à tous les éléments… et à toutes les humeurs familiales ! Petit voyage sur le terrain, là où les chiffres se confrontent à la réalité des ampoules qui chauffent et des enfants qui oublient toujours toutes les lumières allumées.
L’Ecoflow Stream Ultra : la centrale électrique du quotidien
J’ai attaqué fort dès le premier jour avec la Stream Ultra : raccordement à deux panneaux solaires de 400W, prise secteur pour la sécurité, et machine à laver branchée dans la foulée. Premier constat : la batterie et son onduleur encaissent sans broncher les à-coups de charge de ces appareils « piégeux », notamment lors des pics de démarrage. Même le sèche-linge, connu pour ses salves de puissance, n’a pas réussi à la faire vaciller. Que ce soit pour absorber le surplus solaire ou pour injecter de l’énergie dans la maison en soirée, tout se contrôle précisément. Et on suit en temps réel la courbe de charge/décharge dans l’appli, véritable régal pour l’obsessionnel de la courbe.
Une journée classique ? Tôt le matin, la Stream Ultra, rechargée pendant la nuit sur la plage “heures creuses”, commence à alimenter le petit déjeuner : cafetière, grille-pain, éclairage, toute la team fonctionne sans piocher sur le réseau. Arrive le midi, les panneaux photovoltaïques fournissent fort et remplissent la batterie sans le moindre souci. Le soir puisque le soleil glisse sous les toits, la batterie prend le relais pour la tournée des recharges : téléphones, vélos électriques, le mini-four pour la pizza… rien ne manque ! Et si jamais il reste un fond de charge dans la nuit, la Stream Ultra assure le fonctionnement de la box et du frigo sans broncher.

Là où elle se distingue franchement, c’est dans la gestion fine des flux et la modularité : à tout moment, on peut décider de garder une réserve, ou d’utiliser 100 % du stock pour viser l’autonomie totale. Un dimanche, j’ai poussé le bouchon : branché sur une prise dédiée, notre lave-vaisselle a démarré en simultané avec la télé et mon PC gaming … et aucune alerte, aucune coupure ! Bluffant. Pour les plus jusqu’au-boutistes, il suffit d’empiler deux, trois ou six batteries, et la maison tient quasiment la journée complète sans appel au réseau classique (sauf pour le chauffe-eau ou la clim, il y a des limites tout de même).
Stream AC Pro : la solution fainéante (mais maline) pour capter le moindre watt
Sur le balcon, ou même dans le salon, la Stream AC Pro se fait oublier. Branchée tout simplement sur une prise du circuit, elle absorbe gentiment tous les surplus issus de deux micro-onduleurs. Aucune configuration (autre que les plages horaires et la réserve de secours à définir dans l’application)… Franchement, c’est le plug-and-play ultime, idéal pour ceux qui veulent capter le moindre kWh égaré sans bidouiller les branchements solaires chaque matin à la fraîche. Vous avez déjà une station solaire Beem On ou des panneaux Sunflower sur le balcon ? Pas de soucis, vous branchez la Ecoflow Stream AC Pro dans une prise électrique, elle s’occupe de récupérer le moindre surplus de production pour le stocker et vous le restituer plus tard.
Ce qui surprend, c’est la rapidité de bascule entre réseau et batterie. Typiquement, à la moindre variation de production ou de consommation, la batterie ajuste instantanément le débit : que la famille démarre le four ou que la production solaire chute derrière un nuage, elle gère la transition sans coupure ni microcoupure, même pour des équipements sensibles comme l’ordinateur ou la box Internet. J’ai volontairement simulé une coupure secteur un soir où la batterie était chargée à bloc : ni vu ni connu, tout le salon a tenu la soirée en mode « île ».

Autre point, la gestion multi-batteries offre de jolies perspectives : en cascade, la capacité grimpe à 11,52kWh. On peut alors dédier chaque batterie à un usage : une pour le séjour, une pour le bureau, une pour la chambre du petit dernier. L’application permet alors de jongler avec les priorités, de répartir la décharge, ou de programmer la recharge quand les prix tombent. Parfait pour ceux qui raffolent du tarif dynamique !
Environnement, moisissures et caprices météo : test grandeur nature
J’ai tenté le diable en plaçant la Stream Ultra plusieurs jours à l’extérieur (terrasse à l’ombre par 5°C le matin, puis au plein cagnard à +32°C l’après-midi). Verdict : aucun ralentissement, aucune erreur. L’indice IP65 n’est pas là pour la déco : malgré la poussière, la pluie légère et même un coup de vent mémorable, la batterie n’a jamais faibli, ni montré de traces d’humidité à l’intérieur. Sur la Stream AC Pro, le résultat est tout aussi concluant après une nuit d’orage puis une journée poussiéreuse façon far-west.
Constat sur la gestion intelligente : IA Oasis, notifications, rapport d’usage
Là où je me suis régalé, c’est dans la gestion semi-automatique proposée par l’IA Oasis. L’application, une fois abonnée, permet une vraie personnalisation : recharge prioritaire avant un pic de chaleur annoncé, vidange de la batterie dès que le tarif de rachat EDF s’envole, ou maintien d’une réserve pour l’indispensable frigo toute la nuit. J’ai même vu passer un rapport hebdo avec le score d’autonomie, le taux d’utilisation solaire et des suggestions pour optimiser davantage la programmation.
Les notifications sont relativement précises : on sait quand la batterie atteint sa limite basse, quand une recharge est planifiée (ou a échoué), et même quand un évènement météo susceptible d’influencer la production approche. On se prend vite au jeu du « petit chef d’orchestre de l’énergie », à essayer de maximiser l’autonomie et de battre son propre record de jours sans tirer un seul kWh du réseau !
Le bilan énergétique sur un mois d’utilisation réelle
Deux mois de test, c’est assez pour se faire une idée solide. Dans mon cas, la Stream Ultra a permis de couvrir pratiquement 70% de la consommation en journée de tout l’électroménager « hors chauffe eau », grâce à la double entrée solaire/secteur et une réactivité impeccable. La Stream AC Pro, elle, a absorbé jusqu’à 2,5 kWh/jour de surplus, restitués pile au moment ou la famille déboulait affamée à l’heure du dîner. Résultat : la facture d’électricité a chuté, le taux d’autoconsommation dépasse allègrement les 80% sur les “bonnes” journées (et même 95% au printemps !), le tout sans le moindre impact sur le confort.

Les limites qui existent encore
Bien sûr, il faut aussi parler des frustrations. Malgré la puissance annoncée, dès qu’on tire fort sur deux appareils très gourmands en simultané (four + lave-vaisselle ou pompe à chaleur par exemple), il peut y avoir un battement de quelques secondes où la batterie plafonne à 2300W et va prioriser l’un au détriment de l’autre. C’est rarement gênant, mais il faut le savoir avant de programmer la tartine de machine à laver et la cuisson du rôti au même moment.
L’appli Ecoflow fait bien le job pour la gestion de base (visualisation des flux, gestion des priorités, alertes diverses), mais elle n’est pas sans défauts, surtout si vous êtes un intégrateur domotique dans l’âme. J’aurais ainsi aimé une meilleure intégration avec Home Assistant ou Jeedom : aujourd’hui, le pilotage domotique reste limité via l’application officielle, sans vraie API déclarée. Pour un usage classique, ça passe ; pour le geek domotique, il faudra patienter (mais on ne perd pas espoir au vu des travaux de certains !). Enfin, le module IA n’est à son plein potentiel qu’avec l’option payante, ce qui peut freiner les allergiques à l’abonnement.
Cependant, pour 98% des usages courants, l’appli remplit parfaitement sa mission : démarrage automatique, scénarios de sauvegarde, diagnostic à distance… c’est un bonheur (quand on aime surveiller sa conso entre deux cafés). La solution ayant été pensée pour le grand public, on peut dire que l’objectif est atteint !
Robustesse et durée de vie : la tranquillité sous garantie
Capacité, puissance, automatisme… mais quid de la longévité ? Les deux modèles embarquent fièrement leurs 6 000 cycles garantis à 70% de capacité, et EcoFlow propose une garantie de 10 ans, ce qui est plutôt rare dans la catégorie. L’IP65, on l’a déjà noté, permet une installation dehors sans sueurs froides (balcon, terrasse, local technique, même pas peur !). En pratique, lors des tests, aucune latence de puissance, aucune baisse de capacité à signaler sur l’ensemble de la période d’évaluation. On en reparlera dans 10 ans !
Conclusion
Les Ecoflow Stream sont parfaitement taillées pour ceux qui veulent :
- Optimiser chaque watt solaire sans bricolage, ni compromis esthétique ;
- Sauter le pas du stockage sans modifier toute l’installation électrique ;
- Piloter la maison “en mode XXIe siècle” depuis l’app avec une vue précise des consommations, de la météo et même du réseau ;
- Gérer leurs pics de consommation en évitant d’exploser le compteur (ou le portefeuille).
À l’usage, ces batteries n’ont donc pas révolutionné ma routine énergétique… elles l’ont carrément fluidifiée. On passe du calcul de rentabilité abstrait à la satisfaction concrète : voir l’appli afficher “autonomie totale, 0 kWh rachetés au réseau” n’a pas de prix. Il faut le vivre pour réaliser comme la technologie peut, parfois, vraiment changer la donne du quotidien.
S’il fallait garder une seule expression, j’opterais d’ailleurs pour « game changer ». L’Ultra brille pour l’autonomie d’un foyer qui veut maximiser son autoconsommation solaire tout en restant souple et évolutif. L’AC Pro, elle, joue les renforts robustes pour absorber le surplus sans rien demander à personne. Posées sur un balcon ou dans une cave, elles modifient la dynamique de la gestion énergétique résidentielle, et font entrer le solaire plug-and-play dans une nouvelle ère, fun, efficace, et vraiment accessible.
On peut donc arrêter de s’énerver sur la flambée du kWh et consacrer ses économies à des plaisirs plus… high-tech (tiens, pourquoi pas une trottinette supplémentaire pour les enfants). Ecoflow Stream Ultra et Ecoflow Stream AC Pro : deux solutions qui font enfin rimer solaire, simplicité, et sérénité.
Ces nouveautés sont disponible sur Amazon, mais également sur la boutique officielle Ecoflow, qui a l’avantage de proposer divers pack avec une ou plusieurs batteries, mais également des panneaux solaires si besoin.




Bonjour
Merci pour l’article.
Une question cependant qui ne semble pas abordée. En cas de stream AC pro connectee sur une prise de la maison, que se passe-t-il en cas de coupure de réseau edf ?
Merci
Bonjour. Désolé, je n’ai peut être pas été assez clair sur ce point, en effet. En cas de coupure de courant, la batterie ne pourra plus injecter d’énergie dans la maison, c’est une mesure de sécurité de tous les équipements de ce type. Par contre la batterie possède deux prises 230V à l’arrière, qui vont permettre d’alimenter les appareils sensibles pendant la coupure (frigo, congélateur, etc.). Voir même toute la maison si on possède par exemple un inverseur de source.
Top, merci pour la précision. C’est très clair
Vous dites lancer un plusieurs appareils energivore en même temps et utiliser 2300w.
Je croyais que la limite légal était de 800w pour des raison de sécurité ?
Avez vous installer une ligne électrique particulière ?
Les 2300w c’est avec 1 ou plusieurs batteries?
Merci
Bonjour. La batterie est limitée à 1200w en injection. Mais en branchant des appareils directement sur sa prise 230V, on peut sortir jusqu’à 2300w sans problème. Il n’y a que l’injection qui est limitée par mesure de sécurité.
Bonjour
J’ai une installation 6kw solaredge triphase. Je pense installer 1 batterie par phase. Est ce compatible avec l’appli ?
Pourriez vous revenir sur le principe et l’efficacité du passage de charge à injection sans compteur Shelly ou autre sans L’option IA. Quel est l’ impact de la météo locale ?
Bravo pour l’article
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article et tout le travail de test. J’ai 2 questions assez pointues:
1) Est-ce que les panneaux photovoltaïques branchés via les MPPT du Stream Ultra peuvent continuer à charger la batterie, même en cas de coupure sur le réseau?
2) J’ai lu dans le mode d’emploi trouvé en ligne que « La sortie CA reste activée lorsque l’alimentation du réseau est connectée. Lorsqu’elle est hors réseau et que la prise n’est pas utilisée pendant environ 2 heures, elle se désactive automatiquement. Après 30 minutes d’inactivité, l’appareil s’éteindra automatiquement pour économiser la batterie. »
Quelle consommation minimale est nécessaire pour que l’appareil ne désactive pas cette sortie CA? Ma régulation de solaire thermique (circulateurs éteints) consomme à peine 1W, cela peut-il suffire?
Merci!