Test ETOE Starfish : entre lampe design, Android TV et cinéma sous la couette
Le monde des vidéoprojecteurs a souvent rimé avec compromis : faire de la place, jongler avec les câbles, quémander la pénombre à la météo… et batailler une télécommande à la main pour retrouver son film. Oubliez tout ça ! L’ETOE Starfish bouscule la donne avec une approche rafraîchissante : flexibilité, simplicité et fun. Oui, du fun ! Ce n’est pas tous les jours qu’un objet high tech vous donne envie de transformer votre plafond en salle de cinéma. C’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie de sauter le pas pour remplacer la TV de la chambre tombée en panne. Une contrainte forte par contre: que Netflix soit nativement intégré, et non pas une adaptation tirée par les cheveux où on galère à naviguer dans les menus. Avec son système Android 11, Netflix et Youtube intégrés, l’ETOE Starfish répondait à tous les besoins sur le papier. Mais qu’en est il en réalité ?
Déballage du projecteur vidéo ETOE Starfish
Le packaging annonce clairement la couleur, avec un beau projecteur sous Android TV, disposant de Netflix et Prime Video !

A l’intérieur, tout est parfaitement calé avec de la mousse épaisse. Rien à craindre pour le transport !

Dès l’ouverture, la première chose qui frappe, c’est la compacité de la machine. Fini le parallélépipède basique, place à un cylindre aux lignes douces, rehaussé par un coloris blanc mat très réussi.

Ça sent le design pensé pour trôner fièrement sur une table de chevet ou une étagère du salon. On n’a plus honte de laisser traîner son projecteur en plein milieu… Il a un petit air de ressemblance avec le Xgimi MoGo 3 Pro que nous avions testé précédemment, mais on ne le lui reprochera pas !

Côté accessoires, la panoplie se révèle complète et soignée : câble d’alimentation, télécommande toute blanche avec accès direct à Netflix, Prime Video, Disney+ et YouTube, chiffonnette (parfaite pour bichonner la lentille), et une mini-doc bien traduite.

La compacité est bluffante : avec ses 1,7 kg et ses 23 cm de haut, le Starfish se case aussi bien sur le bord d’une fenêtre que sur le coin d’un bureau ou, soyons fous, suspendu à un petit trépied dans la chambre. Dans la main, l’appareil inspire confiance, le plastique est agréable au toucher et l’ensemble semble d’une solidité à toute épreuve.

Mais là où le déballage fait son petit effet, c’est sur le plan de l’interactivité. Sur le dessus du projecteur, surprise : une surface tactile pour activer la veilleuse. Oui, vous avez bien lu. Ce projecteur fait aussi lampe d’ambiance !

Plusieurs couleurs et niveaux de luminosité, contrôle tactile, ambiance cocooning en prime quand il ne projette pas.

Configuration du ETOE Starfish
Tout est pensé pour une prise en main sans prise de tête. À peine branché, l’ETOE Starfish affiche une animation d’accueil stylée et propose l’appairage de la télécommande Bluetooth.

L’installation d’Android TV 11 se lance vite (si vous avez déjà un compte Google, c’est le bonheur : tout se synchronise en quelques minutes) et les mises à jour s’effectuent dans la foulée. Pas de bloatware, pas de pubs invasives et tout est clair, jusqu’au Chromecast intégré qui attend sagement sa sollicitation depuis votre smartphone ou PC. Un vrai plaisir !

Que trouve-t-on au menu ? Netflix, Prime Video, Disney+, YouTube, tous accessibles via des icônes bien visibles sur l’accueil.

Mais également plus de 9000 applications via le Play Store (salut, TikTok et Molotov !), la compatibilité Chromecast, AirPlay et Miracast, la connexion Bluetooth 5.1 pour votre enceinte ou vos écouteurs, tout ça géré depuis une unique télécommande. Une touche Google Assistant vous laisse piloter la machine à la voix: “Lance Stranger Things sur Netflix” et hop, la magie opère !

Mais la grande force du Starfish réside dans sa souplesse mécanique. La tête du projecteur pivote sur un arc de 140° pour projeter sur le mur, le plafond, ou une sous-pente… En pratique, cette polyvalence surtout en mode plafond est extra pour les (grands) enfants qui aiment mater un film en pyjama, bien au chaud, sans bouger du lit. Plus besoin de bricoler des supports improbables, c’est le projecteur qui s’adapte à vos envies, pas l’inverse. Bon par contre dans cette position on a tendance à s’endormir plus facilement avant la fin du film :p

Autre atout de la configuration : correction automatique du trapèze en 0,1 seconde, ajustement automatique du focus et zoom numérique de 50 à 100%. Vous le posez, ça ajuste tout seul. Si vous aimez chipoter, vous pouvez faire les retouches à la main depuis la télécommande (la correction 4 points, on adore quand il faut jongler avec un plafond mansardé).

Côté connectique : une prise HDMI, un port USB, une sortie casque, et c’est tout ! Minimalisme assumé, mais vous ne resterez pas sur votre faim. Pour connecter une console ou une box, tout passe sans souci. Ah, et j’ai testé, lancer une Apple TV ou un Fire TV dessus, ça fonctionne aussi, bien sûr.

Retour d’utilisation : ETOE Starfish affronte la vraie vie
Ce projecteur ETOE Starfish se montre extrêmement polyvalent, et c’est bien ce qu’on apprécie chez lui.
Premier cas typique : la soirée film du vendredi avec les enfants. Plutôt que de s’entasser devant le PC ou de squatter la télévision principale, on pose le Starfish sur la table basse, on fait pivoter la tête vers le mur du salon, on coupe les lumières… Effet “wow” immédiat. L’image s’étire de 40 à 150 pouces selon la distance (1,1 à 4m en pratique), la netteté est très correcte avec la résolution native HD (720p), et la colorimétrie bien équilibrée. Le contraste, donné pour 3000:1, fait bien ressortir les scènes claires comme les séquences nocturnes.

Bon, pas de 4K ici, mais à ce prix, l’upscaling fait le job : les sources Full HD et même 4K (en passant la box ou le Chromecast en 1080p) sortent avec de jolis détails. Les plateformes de streaming se lancent en un clin d’œil et la navigation est ultra fluide. Je dois dire que la réactivité de l’interface m’a bluffé, bien plus agréable que certains téléviseurs connectés d’entrée de gamme. La puissance lumineuse ? 300 lumens ANSI, c’est loin des ténors du marché mais suffisant à condition d’obscurcir un peu la pièce. Oubliez l’idée de projeter par grand soleil en pleine journée, mais dès que la lumière baisse, le Starfish montre tout son potentiel.

Autre test : match de foot entre amis sur un drap blanc tendu dans le jardin à la nuit tombée. Résultat ? Ambiance de stade en pleine nature ! La connexion Wi-Fi 5G stabilise le streaming sans accroc, le son de l’enceinte intégrée (5W) remplit correctement la pièce pour 2-3 personnes. Pour une vraie immersion sonore, mieux vaut brancher une barre de son ou une enceinte Bluetooth, mais pour un épisode Netflix en solo ou à deux, ça fait le job sans frustrer. Mention spéciale au mode “haut-parleur Bluetooth”, qui transforme le Starfish en enceinte d’ambiance quand on coupe la vidéo (pratique pour écouter ses playlists ou animer un apéro entre amis).
Chambre parentale, mode cocooning activé. Sa place définitive, puisqu’il était destiné à remplacer la TV en panne. Ici, rien ne vaut de s’allonger, la tête sur l’oreiller, et de lancer une série directement sur le plafond. La correction automatique du focus fonctionne à merveille, pas besoin de se lever toutes les 5 minutes pour ajuster. On aurait juste aimé une télécommande rétro éclairée, car on a tendance à chercher un peu les touches dans le noir :p
Dans une chambre d’enfants, la veilleuse tactile colorée est idéale le soir avant d’endormir les enfants, ou pour créer une ambiance tamisée. Pas assez puissante malheureusement pour en faire une lampe de chevet pour lire le soir dans son lit. Dommage.
Tant que nous parlons des enfants, le projecteur dispose également d’un mode « astral » capable d’affiche une voie lactée au plafond.

Ajoutez l’objectif grand angle sur le projecteur, et l’ETOE Starfish vient créer une atmosphère fantasmagorique dans la chambre :p

Pour en revenir au mode cinéma, la puissance lumineuse du projecteur rend l’usage en pleine journée un peu limite, mais pour un “bedroom projector” comme il aime à se présenter sur son packaging, ou les séances nocturnes, il coche toutes les cases. Moins prévu pour remplacer définitivement un téléviseur principal que pour multiplier les usages ponctuels et mobiles (chambre, salon, jardin, camping car… ). Oh, et la ventilation est ultra discrète: avec 24,5 dB mesurés, le soufflé du projecteur se fait vite oublier dès que la vidéo démarre.
J’ai aussi tenté d’utiliser un ordi portable en HDMI pour quelques diapos en famille: là aussi aucun souci de connexion ou de compatibilité. Le Starfish s’en sort haut la main sur la polyvalence.

Clin d’œil sympa : plusieurs modes d’image (doux, standard, jeu, film) et différents profils sonores (standard, musique, film) sont accessibles pour s’adapter à vos goûts, un luxe qu’on retrouve rarement à ce prix. La correction automatique du trapèze s’effectue principalement à la verticale, mais il existe aussi un mode manuel “4 points” pour affiner les coins selon les besoins (parfait avec les configurations biscornues ou les surfaces pas franchement planes).

Mon verdict sur le ETOE Starfish
Avec sa compacité, sa flexibilité mécanique, son interface Android TV sans faute, son aptitude à transformer chaque pièce (et même le plafond !) en salle obscure, ETOE Starfish s’impose comme l’allié idéal de toutes les soirées en famille, apéros entre potes ou séances cocooning. Idéal comme premier projecteur familial, multifonction comme on aime, il impose un style qui sort du lot tout en ne sacrifiant pas l’essentiel : l’expérience utilisateur. Difficile de revenir à un simple téléviseur ou à un projecteur “scolaire” après ça. Bien sûr, on n’atteint pas la lumière d’une salle de projection à 2000€, mais pour le rapport qualité prix, c’est la petite pépite du genre. Actuellement à moins de 120€ grâce au code NNNFRESP sur Geekbuying (expédition gratuite depuis un entrepôt européen, donc sans frais de douane), difficile de faire mieux à ce tarif ! Perso il est adopté pour la chambre, en remplacement de la TV. C’est plus esthétique, plus fun, et finalement moins cher :)




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